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La méthode du Docteur Bates
Le Docteur William Horacio Bates est un ophtalmologue américain de la première moitié du 20 siècle (1860-1931). Il met au point une méthode dont le but est de relaxer la fonction visuelle et ainsi éviter le recours systématique au port des lunettes, celui-ci n’étant selon lui qu’une béquille en réponse à un symptôme en évolution. Il se soigne de sa propre presbytie en deux ans. Parmi les nombreuses personnes ayant pratiqué sa méthode, l'écrivain Aldous Huxley, auteur de science fiction. Il a à seize ans une maladie des yeux qui le rend quasiment aveugle. Il travaille avec Margareth Corbett, une des élèves de Bates, ce qui lui permet de lire par la suite sans lunettes. Il consacrera plus tard un ouvrage à cette expérience, "L'Art de voir" (The Art of Seeing, 1942).
Cet art de voir s’interpréterait dès lors que nos yeux retrouvent leur rôle naturel de "cueilleurs de lumière'". En l'occurrence l'art de voir est d’accueillir en conscience et en présence. Ainsi le système visuel retrouve sa vitalité. Les yeux sont connectés au cerveau et il n'y a plus d'effort "pour voir". Cela passe par le relâchement, la détente, la relaxation, la respiration.
Améliorer sa vision revient à ne plus mettre la tension dans ses yeux.
"Rien à voir" avec le regard vague ! Au contraire, c'est en intégrant les principes d'une vision naturelle, à savoir la vision centrale et la périphérie, le mouvement, la relaxation et l'imagination. Et de reprendre de bonnes habitudes comme celle de ciller des yeux, d'associer son cou, son corps, avec l'acte de voir.
Ces principes et bonnes habitudes sont abordés dans une séance ou un atelier au travers d'activités ludiques et de moments de relaxation pour être intégrés par la suite dans notre quotidien .
Améliorer sa vision, c'est donc sentir, grâce à des activités diverses, qu'elle se créé derrière la tête. C'est un rapport au monde qui accepte la rencontre. Il y a une dimension sensorielle essentielle dans le regard , dans la manière dont nous regardons le monde. Il me semble que l'énergie avec laquelle on pose notre regard, on pose notre main, détermine la qualité de ce rapport si essentiel.
Je fais le choix de privilégier, aussi souvent que possible, la douceur, que j'appelle la "force maîtrisée", et la délicatesse, qui invitent tout simplement à prendre le temps pour co-naître le monde.
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