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Et toujours en été

On dirait le Sud

Le Sud de Nino Ferrer
Le Sud 
C'est un endroit qui ressemble à la Louisiane
À l'Italie
Il y a du linge étendu sur la terrasse
Et c'est joli
On dirait le Sud
Le temps dure longtemps
Et la vie sûrement
Plus d'un million d'années
Et toujours en été
Il y a plein d'enfants qui se roulent sur la pelouse
Il y a plein de chiens
Il y a même un chat, une tortue, des poissons rouges
Il ne manque rien
On dirait le Sud
Le temps dure longtemps
Et la vie sûrement
Plus d'un million d'années
Et toujours en été
Di-di, di-di, di-di, di-di
Di-di, di-di, di-di, di-di
Di-di, di-di, di-di, di-di
Un jour ou l'autre il faudra qu'il y ait la guerre
On le sait bien
On n'aime pas ça, mais on ne sait pas quoi faire
On dit, "c'est le destin"
Tant pis pour le Sud
C'était pourtant bien
On aurait pu vivre
Plus d'un million d'années
Et toujours en été

Paroliers : Nino Ferrer

A écouter : https://www.youtube.com/watch?v=He5dcAOXSY4&ab_channel=NinoFerrer

par Corinne Marechal 20 juil., 2024
Un nouveau regard sur le glaucome De récentes études donnent un éclairage nouveau sur le rôle du système cardio vasculaire dans le développement et le traitement du glaucome. Ainsi, le glaucome serait bien plus qu’une maladie oculaire : il s’agirait d’une maladie vasculaire. Voilà un nouveau regard qui invite à prendre autrement en charge cette maladie. En effet, l’impact d’un faible débit sanguin, générant ce qu’on appelle des ischémies serait un facteur à risque plus important que la Pression Intra Oculaire ( PIO) . Une ischémie - nom donné à la diminution de l’apport du sang artériel à un organe - a pour conséquence l’arrêt de l’apport d’oxygène et de de nutriments. Ce qui interrompt l’élimination des molécules toxiques résultant du métabolisme cellulaire. La recherche suggère que le dysfonctionnement vasculaire est une composante principale du glaucome, plutôt que secondaire. Dans les cas de maladies vasculaires systémiques, les vaisseaux sanguins sont plus rigides, plus irréguliers, et ont une fonction d'autorégulation diminuée. De telles anomalies affectent également les yeux. En raison de la nature vasculaire du glaucome, il est raisonnable de conclure que ce qui est sain pour le système vasculaire l’est pour l’approvisionnement en sang oculaire. Par conséquent, au-delà d’une seule surveillance de la Pression Intra Oculaire, l’atténuation des facteurs de risque de maladies vasculaires telles que l'hypertension, le diabète et les maladies cardiovasculaires réduirait probablement de la même manière le risque et la progression du glaucome. Certaines habitudes de vie permettent d’atténuer ces facteurs de risque. En fait tout ce qui va permettre d’accéder à la détente. Comme les bains dans la mer, le chant, la peinture ou la réflexologie plantaire ou oculaire, propositions parmi d’autres. Ou bien encore comme de se mettre au vert ! Cela qui semble une évidence pour beaucoup est désormais confirmé par la Recherche : l’exposition à la verdure diminue les facteurs de risque de maladies cardio-vasculaire. « Des effets qui pourraient s’expliquer par l’impact de la végétation sur la pollution atmosphérique, sonore et lumineuse, la température ambiante, l’activité physique, la biodiversité et l’état mental » Alors, n’attendez pas pour vous faire du bien ! Sources : - G laucome is no longer a disease of elevated intraocular pressure only . https://www.restorevisionclinic.com/glaucoma-is-no-longer-a-disease-of-elevated-intraocular-pressure#:~:text=Nowadays%20the%20definition%20of%20glaucoma,elevated%20intraocular%20pressure%20(IOP) - R.J. Keith. L. Hart et A.Bharnagar, dans Circulation Research, avril 2024
par Corinne Marechal 20 juil., 2024
Une médecine savante et ouverte sur le spirituel et le magique La civilisation égyptienne, qui s’est déroulée sur plus de 3000 ans, a été l’un des berceaux de l’humanité, notamment en médecine. Dans l'ancienne Egypte, les médecins (les " sinous ") étaient prêtres, comme l’étaient les scribes et les astrologues. Il n'existait pas à proprement parler d'écoles de médecine : la pratique se transmettait de père en fils, ou encore dans certains établissements, appelés « maisons de vie ». Là, le jeune praticien pouvait échanger avec des médecins, des directeurs d'ateliers, où des scribes composaient ou recopiaient des écrits consacrés à la médecine. C’est de ces ateliers que proviennent les papyrus médicaux. Les précurseurs de l’ophtalmologie Un des grands mythes présente Thot, à tête d'ibis, dieu de la science et de la médecine, comme l'ancêtre des ophtalmologistes. C’est lui qui aurait reconstitué l'œil d’Horus, arraché lors de son combat contre Seth, œil que l’on retrouve sous forme d’amulette protectrice, et que l’on appelle Oudjat. La papyrus dit Ebers, daté du XVIe siècle av. J.-C. est une précieuse référence. Il est intitulé " Ici commence le livre relatif à la préparation des médicaments pour toutes les parties du corps" . A la fin du manuscrit on trouve deux petits traités consacrés à l'anatomie et à la physiologie de l'appareil circulatoire. Des traitements et soins savants et renommés, une pharmacopée avec d’innombrables collyres, y ont été répertoriés. On évoque même des opérations de la cataracte. Tout cela démontre une indéniable connaissance des yeux. Un aspect remarquable, c’est le lien établi entre des troubles circulatoires et des troubles visuels : " Il y a quatre vaisseaux dans l'intérieur des tempes qui fournissent le sang aux deux yeux, et ensuite fournissent toutes les humeurs des deux yeux, celles qui lubrifient les deux yeux (…) Les orifices qu'il y a dans le nez sont deux vaisseaux qui conduisent à la cavité de l'œil" . Ebers numéro 854. Dans ce même papyrus on trouve une description de la circulation oculaire assez voisine : " L'homme, il y a en lui 12 vaisseaux de son cœur qui vont à tous ses membres ...Si son cou souffre et que les deux yeux se voilent, ceux-là ce sont les vaisseaux du cou qui ont pris la maladie ...Il y a deux vaisseaux en lui pour le front, il y a deux vaisseaux pour l'œil, il y a deux vaisseaux pour les sourcils ." Analogie du système sanguin avec le Nil Les Egyptiens ont été les premiers à observer que le cœur était « l’organe essentiel de la vie », qu’il se manifestait « en parlant », c’est-à-dire qu’il battait suivant un rythme traduit par le pouls. Et qu’il irriguait toutes les parties du corps, et que des « metu » (vaisseaux ou canaux) partant du cœur, aboutissaient aux membres et aux organes Certains pensent qu’ils auraient fait l’analogie entre le système sanguin et le Nil, artère vitale d'où partaient des canaux qui répartissaient l'eau nécessaire à l'irrigation des champs et des cultures. De même que l'absence de crue, une inondation trop abondante ou trop faible, ou encore le colmatage des canaux d'irrigation compromettaient l'Egypte, de même le mauvais fonctionnement des " metu " mettait en danger le corps humain. Le rôle des embaumeurs Alors qu’il est exclu qu’ils aient pratiqué la dissection, il est fort probable que les médecins aient assisté en tant que témoins aux différentes étapes de la momification auprès des embaumeurs. Ce qui expliquerait qu’ils aient acquis des connaissances que ne possédaient pas les autres peuples de l’Antiquité qui ne momifiaient pas leurs morts. Conception du cœur Le cœur était considéré à la fois comme un organe anatomique, doté d’une importante fonction vitale, et comme un symbole spirituel et religieux. C’est le seul viscère que les embaumeurs devaient impérativement laisser en place après la mort. La conception égyptienne du cœur englobait trois concepts : le cœur- haty , ou muscle cardiaque, le cœur-ib ou intérieur- ib , correspondant au reste de l’organisme, et le cœur spirituel, centre du caractère, de la pensée et de la mémoire. Les pouls ou la marche du cœur Toujours dans ce fameux papyrus Ebers, la relation des pulsations des artères avec les battements cardiaques est nettement établie. La prise de pouls est indiquée, comme un examen, pour évaluer l’état du malade. Les textes laissent entendre qu’un organe ne pouvait fonctionner qu’en étroite association avec les autres. Enfin, dernier point remarquable, est le lien fait entre le cœur émotionnel et le cœur physique. Les défaillances du cœur- haty étaient considérées comme la conséquence d’une souffrance du ib , siège de la pensée, de l’activité intellectuelle, de la conscience qui guide tout humain , qui « parlait » par son intermédiaire. Sources : https://www.snof.org/encyclopedie/egypte-ancienne https://fr.wikipedia.org/wiki/Papyrus_Ebers https://www.medecinesciences.org/en/articles/medsci/full_html/2004/03/medsci2004203p367/medsci2004203p367.html "Hypertension artérielle et naturopathie - La stratégie naturopathique : le bon sens et la logique" de Christian Brun, ed. Éditions Guy Trédaniel, 2016 "La conception du cœur dans l’Égypte ancienne", de Bernard Ziskind, Bruno Halioua, Médecine/Sciences, 2004, n° 20, p. 367-73.
Voir la vie en rose
par Corinne Marechal 12 mars, 2024
Le printemps approche, théâtre d’une nature enjouée et généreuse. Les brumes de l’hiver font place au contrastes, à la clarté, et les couleurs fleurissent dans la nature et les jardins comme des feux d’artifice. Nos sens et la vue en particulier sont ravis et s’épanouissent grâce à cette énergie printanière. Cet élan de re – naissance, signal d’un cycle nouveau, est lié à l’élément Bois en énergétique chinoise, dont les ministres sont le Foie (yin) et la Vésicule Biliaire(yang). La vue est intimement liée au Foie, tant dans sa dimension physiologique et symbolique. Parmi les facteurs susceptibles d’affecter la vue, il y a la qualité du sang, filtré par le foie, qui circule dans l’artère ophtalmique. Car le foie, parmi ses nombreuses fonctions, est responsable de filtrer le sang. Cette étape, décisive, définit sa qualité, au rythme de 1, 5 litre par minute. Qualité liée à celle de ce que nous mangeons, buvons, respirons et bien sûr, à nos émotions (rôle du Cœur). J’ai choisi pour ce printemps de mettre en lumière un arbre (Bois), l’arbre de Judée, pour ses vertus pour le bien-être et la santé de notre vue et de notre vision. Et qui plus est, reconnu pour son action protectrice de la rétine ! Le Cercis siliquastrum est dit « Arbre de Judée », « Gainier », ou encore « Redbud ». Cercis vient du grec ancien ‘kerkis’ signifiant navette de tisserand. Le nom « kerkis » fut attribué par Théophraste, élève d’Aristote et botaniste, au Cercis siliquastrum. Certains y voient une ressemblance avec sa gousse, d’autres suggèrent la référence du bruissement d’une navette. Les arbres sont des symboles de force, d’individualité et d’expression, de calme, de croissance et d’interconnexion de tout. L’arbre de Judée est considéré comme un symbole de la beauté éphémère de la vie, car ses fleurs roses ne durent que quelques semaines avant de tomber. En fleurs, il illumine le paysage, son rose éclatant le rend très attrayant pour les yeux. Sa floraison commence au printemps, parfois dès le mois de mars, et jusqu’en mai. Son écorce passe du gris brunâtre, à sa base, au rougeâtre, en partie supérieure ; ses feuilles sont en forme de cœur . Sur cet arbre, les fleurs apparaissent avant les feuilles. Elles poussent directement sur le bois, en bouquets qui peuvent compter entre 3 à 6 fleurs. L’arbre de Judée en est ainsi entièrement recouvert, éblouissant quiconque pose les yeux dessus. L’effet de cet arbre sur la vue va au-delà des seules perceptions sensorielles. La pharmacopée chinoise reconnait les bienfaits de son écorce (espèce chinensis), utilisée comme antiseptique. Elle calme la fièvre, détoxifie, favorise la circulation sanguine , soulage les douleurs, réduit les inflammations. Les vertus de cet arbre pour lutter contre les troubles de la circulation et notamment pour les atteintes de la rétine , sont mises en avant par la gemmothérapie, une pratique à visée thérapeutique récente, qui utilise des tissus embryonnaires végétaux en croissance. Elle se base sur le postulat que ceux-ci contiennent une « énergie informative » pouvant guérir. D'après elle, les propriétés des bourgeons de l’arbre de Judée procurent des effets antiagrégant (= qui s’opposent à l’agrégation des plaquettes sanguines), première étape de la formation des caillots de sang et antithrombotiques puissants. Ils favoriseraient l‘équilibre de la tension artérielle. Enfin, pour résumer l'énergie particulière de cet arbre : il est aussi nommé par les Espagnols "arbre d’amour" . Sachez que l’utilisation des bourgeons de l’arbre de Judée à des fins thérapeutiques doit faire l’objet d’une surveillance médicale. En aucun cas ces informations ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé. Sources : - Alternative santé / Patrick Hoor juin 2018 - N° 69 - Alternative Santé / Paul Dupont juin 2018 - N°59 - https://www.lepeupledacote.com/plante/arbre-de-judee-cercis/ - https://www.france-mineraux.fr/phytotherapie/guide-plantes-medicinales/arbre-de-judee/ - https://gallica.bnf.fr/blog/17042023/larbre-de-judee?mode=desktop Poème de Lou - Juin 2009 Le printemps parle le langage des fleurs Et de cette feuille à l’autre il entraine ses couleurs L’iris attendri goutte l’exquise fleur d’orient Et répand comme une rumeur une parure mauve ou rose Dans les ramées gazouille l’allégresse du matin Tons doux et sons s’allient pour habiller les branches D’enchantement tissé dans une toile voyageuse. Source : https://blog.ossiane.photo/2009/06/08/arbre-de-judee/
par Corinne Marechal 15 janv., 2024
Et si on s'autorisait à laisser s'entrouvrir une faille, chaque jour de 2024, ne serait ce qu'un petit quart d'heure ? une ouverture aussi infime soit elle, pour soi-même, en soi même, avec soi même.. Le chemin peut prendre des formes infinies, l'idée est de qu'il nous mène à la détente, indispensable pour se régénérer. Comment s'accorder ce temps ? Comment accepter qu'on a rien d'autre à faire que de ne rien faire, ou plutôt si, que de se relâcher ? La détente est un entrainement. Et comme pour tout entrainement, on en ressent les bienfaits, physiques et psychique, en quelques jours à peine. Allez, respirez profondément, fermez les paupières et faites vous confiance !
par Corinne Marechal 15 août, 2023
J’ai réalisé une étude qualitative auprès de quelques clients durant le mois de septembre 2020, afin de cerner leurs attentes vis-à-vis des soins de réflexologie oculaire que je leur dispense, ainsi que leurs réactions et ressentis, pendant et après les séances. Protocole de l’étude Huit personnes ont participé à cette étude. Six d’entre elles ont suivi chacune trois séances, à une semaine d’intervalle. Les deux autres, deux séances sur deux semaines. Les séances sont individuelles. Les personnes ne se connaissent pas et ne sont pas en relation entre elles. L’information recueillie est de deux ordres. D’une part, un questionnaire ouvert est posé à chaque patient, au début et à la fin de chaque séance. D’autre part, j’observe les comportements des personnes durant la séance, les résultats étant consignés par écrit sur le champ. L’ensemble de ce matériau a servi de base à la synthèse présentée ci-dessous. Le questionnement, par étapes Au début de la séance, les personnes s’expriment sur le ressenti de leur état général, et sur l’état de leurs yeux et de leur vision. A la fin de la séance, l’auto-évaluation par chaque receveur porte sur trois critères : confort visuel, acuité visuelle, niveau de détente vécu d’une part, et sur les changements observés (habitudes, condition physique, qualité du sommeil), d’autre part. Tous sont invités à s’exprimer pendant deux à trois minutes à deux reprises sur une activité faisant partie du protocole de la séance : la description d’une image. Echantillon de l’étude Echantillon : 5 femmes et 3 hommes Nés entre 1956 et 1964, habitant Paris ou région parisienne. Histoire clinique Sur le plan visuel : tous portent des lunettes. Presbytes : 7/8 Hypermétrope : 1/8 Myopes : 4/8 Astigmates : 2/8 Cataracte : 2 / 8 Glaucome : 1 On note que 7/8 ont des douleurs et symptômes liés au dos, genoux et pieds donc avec probablement des problèmes de posture. Les problèmes digestifs touchent 6/8 En ce qui concerne la sphère ORL on note des acouphènes ou fragilités baisse auditives pour 5/8 - Dents : 3/8 - Migraines : 2/8 3/8 ont souffert de chutes traumatiques type accident de vélo, cheval ou voiture 5/8 ont recours à des traitement non allopathique (médecines douces) et la moitié suit un traitement allopathique au moment des séances Le sommeil est qualifié de « mauvais » pour la moitié 7/8 consomment du thé ou café tous les jours et 6/8 de l’alcool régulièrement et modérément. 3 d’entre eux fument du tabac la moitié a une activité physique ou sportive 6/8 ont des activités de loisirs Le temps d’écran quotidien est estimé entre trois et huit heures Protocole de séance suivi pour cette étude Chaque séance de ce cycle a duré environ 2 heures, soit : • 50 minutes de réflexologie (tête et pieds) sur la table de massage • 30 minutes d’échanges sur les habitudes d’une vision naturelle comme le cillement avec des activités pour le stimuler au quotidien • Deux palming guidés, avant puis après la réflexologie • Deux moments, avant puis après la réflexologie, de description de la même image (photo ou bien encore la reproduction d’un tableau), sur papier, en vision de près. Auto-évaluation de leur état par les personnes avant le soin Qu’il s’agisse de la 1ère, 2ème ou 3ème séance, cinq sujets sont proposés à la réflexion des personnes : • Comment vous sentez-vous sans lunettes ? • Quelle est votre gêne la plus importante au niveau de vos yeux ? • Comment évaluez-vous votre sensibilité à la lumière ? • Comment trouvez-vous votre humeur, de manière générale ? • Avez-vous l’impression qu’il vous manque du temps ? En synthèse, toutes les personnes portent des lunettes et la plupart déclare une nette amélioration et se sentir moins dépendantes d’elles après les séances. La lecture reste ressentie comme l’exercice le plus contraignant pour la vision. Par ailleurs, pas d’amélioration perçue par rapport à la sensibilité à la lumière, le port des lunettes de soleil semblant très ancré dans leurs habitudes. En ce qui concerne la « bonne humeur », on peut noter une évolution positive pour la majorité des personnes au fil des séances, évolution moins marquée concernant le sentiment « de manquer de temps » Mon évaluation des comportements au fil des séances Lors des premières séances, j’ai observé fréquemment des tensions chez la majorité des personnes, se manifestant, notamment, par des sourcils froncés et des jambes croisées, entre autres symptômes. A la fin du cycle, les postures se sont détendues, comme en témoignent ces verbatim : « je me sens symétrique partout » J’ai noté également des moments de prise de conscience de soi : « J’ai une conscience nouvelle, plus qu’une compréhension, qu’il y a une amélioration possible », « tu te rends compte que tu viens pour la vision et en fait c’est tout le corps qui est impacté, c’est un ensemble » A la fin de la 3ème séance, on observe donc, pour six sur huit, des signes de détente et des déclarations actant une amélioration de leur état par rapport aux comportements observés au début du cycle. En revanche, pour celles qui ont interrompu après la deuxième séance, leur décision semble liée à une forme de blocage au niveau du lâcher-prise, quelles qu’en soient les raisons. S’y ajoutent la difficulté ou le rejet que l’on peut supposer, d’entreprendre une démarche qui exige un investissement personnel, la remise en cause de croyances personnelles, ainsi qu’une forme d’attente vis-à-vis du soin similaire à celle qui leurs fait avaler un comprimé d’aspirine ou une cuillerée de sirop : que ça produise un soulagement sans avoir à prendre l’action en charge… Effets produits par la séance de réflexologie oculaire sur trois critères : confort visuel, acuité visuelle, sensation de détente. Au niveau du confort visuel : Après le soin, lors de la première séance, six sur huit notent une amélioration en termes de confort visuel : « je les sens davantage » . Au troisième soin, la moitié déclare une amélioration : « sensation très agréable », « yeux moins fatigués et plus présents », « je n’ai plus le voile dans les yeux » Au niveau de l’acuité visuelle : A partir de la deuxième séance, la majorité (6/8) des personnes déclare avoir constaté une amélioration conséquente sur ce critère essentiel ; les effets positifs, pour certains, se sont prolongés deux à trois jours après le soin. Pour ceux qui ont bénéficié de trois séances, l’amélioration se confirme : « pas de brume », « couleurs plus éclatantes et contrastes plus précis qu’avant » Au niveau de la sensation de détente : Les personnes sont unanimes : la séance a généré une sensation de détente profonde. Sur le plan physique , pour certains, c’est sous forme d’ancrage : « pieds plus vivants avec l ’impression d’avoir une base » ,« épaules et nuque avec plus d’amplitude » Pour d’autres ce sera au travers d’une respiration plus profonde, ou encore avec une sensation de douceur au niveau des yeux : « mes globes oculaires sont plus doux et moins tiraillés » Le soin met à jour la sensation de fatigue : la plupart en éprouve moins, mais elle est au contraire plus présente pour une personne, tout simplement peut-être parce qu’elle est plus à son écoute ? Sur le plan psychique , l’expérience transporte : « je suis en contact avec moi-même avec ce cadeau de douceur et paix, c’est bon de recevoir » ,« nirvanesque » et bouleversant » ,« onirique associations d’ images comme une transe, de l’hypnose entre sommeil et réveil » ,« je me sens plus en présence » Résultats de l’activité « description d’une image » Après le questionnaire, en début de séance, l’activité commençait avec le choix d’une photo parmi un ensemble. Seule la deuxième séance proposait une image imposée, à savoir une reproduction du tableau de la Joconde de Vinci. Puis la consigne consistait à la décrire à voix haute pendant 3 minutes. On revenait sur cette image à la fin de la séance, après la réflexologie, pour la décrire à nouveau à voix haute. Toutes les personnes, sauf une, ont eu des réactions remarquables lors du deuxième « visionnage ». Ces réactions ont été particulièrement joyeuses, spontanées et amusées, à cause de l’expérience tangible d’une vision binoculaire harmonieuse, générant l’effet 3 D relief. Auto-évaluation sur les changements observés Il y a eu des changements qu’on peut considérer comme positifs, déclarés comme tels ou à travers la crise de foie d’une personne à la suite de la première séance correspondant à une crise d’élimination. Au niveau des habitudes « j’ai repris le yoga » , « je regarde plus souvent au loin pour détendre mes yeux » Au niveau de la condition physique « j’ai eu une crise de foie » , « j’ai plus d’énergie globale » « j’ai moins de douleurs grâce aux étirements de la nuque » , « pas eu de migraine depuis une semaine » , « moins de vertiges » Au niveau de la qualité du sommeil Pour une personne, des effets notables sans doute du fait qu’elle respire mieux. Les autres déclarent qu’il n’y a pas de changement. Autre « je me sens plus cool, avec moins d’anxiété », « je me sens plus actif qu’avant », « je me suis positionnée et j’ai pu dire non » Conclusion Mon constat : il existe une réelle difficulté pour ces personnes à centrer leur attention et à mettre des mots sur leurs ressentis en lien avec leur vision. Et mon expérience de réflexologue oculaire me laisse à penser que cette difficulté est assez répandue. Cependant, ce protocole permet pour certains d’en prendre conscience. Ces ressentis s’apparentent le plus souvent à des émotions relevant de l’intime, de ce qui se passe, avant de pouvoir être de l’ordre de ce qui s’énonce. Je pense par exemple à la question sur la sensibilité à la lumière que tous ont balayé comme un « non-sujet ». Les variations de lumière ne sont pas intégrées comme un facteur pouvant influencer de quelque sorte que ce soit leurs perceptions visuelles. Reprendre avec attention l’observation d’une image déjà vue, après la réflexologie oculaire, est l’occasion d’expérimenter les effets de la détente sur les perceptions visuelles. C’est l’opportunité de ressentir et donc de constater combien la vue est fluctuante, cela induit une nouvelle perception de sa manière de voir et, qui plus est, susceptible de transformer son rapport à la déficience ou la maladie visuelle. L’expérience est intégrée, elle se fait au niveau corporel, émotionnel, et non pas intellectuelle. C’est en ce sens que l’état de détente global proposée par la réflexologie, constitue, à la fois la base et la source du « mieux voir », en invitant la personne à porter son attention sur ses perceptions visuelles en termes de ressentis. Tant que le stress et le contrôle canalisent et filtrent la perception, il ne peut y avoir d’amélioration globale de la vision. C’est pour cette raison, quand la personne, utilisant les ressources du soin, se libère du contrôle, on assiste à des expressions spontanées de joie : « c’est vraiment très amusant ».
par Corinne Marechal 15 août, 2023
Source : Ophthalmology Clinic, Taiwan, 1962, by Wang Shuangquan En septembre 2020, j’ai proposé à ma clientèle un questionnaire composé de huit questions ouvertes, portant sur leurs attentes vis-à-vis des soins de réflexologie oculaire que je leur prodigue, et sur leur ressenti durant la séance et dans les jours suivants. Quinze personnes ont répondu par écrit à mon questionnaire envoyé par courriel. Les membres de ce groupe sont au deux tiers des femmes : 10 sur 15, ce qui reflète assez bien la représentation par genre de ma clientèle. Ils souffrent, pour la plupart, de pathologies oculaires assez sérieuses : kératite, migraines ophtalmiques, glaucomes, sécheresse oculaire, blépharite, paralysie faciale, douleurs oculaires associées aux cervicales. Les motifs avancés pour expliquer la demande de soins. Quasi toutes les personnes (12/15) disent rechercher un soin qui soulage ou atténue les douleurs ou la gêne ressenties du fait de ces pathologies oculaires. Perceptions et ressentis de l’expérience du soin La sensation la plus fréquemment évoquée est la détente, associée au bien-être et, pour quelques personnes, à une forme de lâcher-prise. Les mots-clefs sont : « détente », « plaisir », « douceur », « relâchement », « apaisement », « légèreté », « bien-être », « détente physique et psychique », « recentrage », « sérénité », « intériorisation » Après le soin… C’est la sensation de légèreté et de bien-être qui revient le plus souvent : « comme sur un nuage », « détente générale », " comme en sophrologie ou en hypnose ’. On évoque aussi une envie voire un besoin de dormir par la suite. Au niveau des yeux : Les effets sont positifs et probants : « de la détente au niveau des yeux », « impression d’avoir le regard élargi et les yeux reposés », « diminution de la sécheresse oculaire », « vue plus nette », « tensions oculaires disparues », « confort au niveau des yeux » Durée des effets Selon les sujets, de 48 heures à 3 semaines. Au-delà de l’amélioration ressentie au niveau des yeux, sont évoqués une diminution du stress, un meilleur sommeil, un calme intérieur. Les effets les plus marquants : Sur le plan physique : « vision plus nette » et « i mage unique (pas doublée) qui se forme sans effort », « tensions paupières qui disparaissent », « amélioration presbytie », « plus de symptômes de ma sinusite », Le plus spectaculaire : pour une personne, stabilisation tension oculaire glaucome, avec pour conséquence, pas d’intervention (injection) à ce jour. Sur le plan sensoriel : « énergies douces et féminines, subtiles », « yeux reposés », « relâchement des tensions au niveau du visage » , « revigorée » Sur le plan psychique : « calme », « découverte de l’impact de l’imaginaire sur mon corps », « effet sur mon énergie émotionnelle » , « être écouté sans jugement négatif », « de l’espoir », « sentiment que mes yeux sont compris » « confiance » Qu’en est-il des conseils pratiques pour entretenir la santé des yeux de manière autonome, prodigués lors des séances ? Palming et cillement sont les plus fréquemment cités En conclusion Le soin de réflexologie oculaire constitue une approche systémique des troubles visuels au sens où il est susceptible d' amener une amélioration des symptômes douloureux et agit sur les facteurs qui provoquent ou aggravent ces symptômes comme celui de la respiration par exemple. D’où la sensation de profonde détente évoquée par tous les répondants. C’est également une expérience de bien-être, en lien semble-t-il avec l’écoute et l’attention portées aux perceptions visuelles, aspect dont le tiers du groupe témoigne spontanément. Il n’y a pas beaucoup d’équivalence dans les autres cadres de soin ou professionnels en lien avec la vue. Nota Bene : les questionnaires et l’ensemble des verbatims sont disponibles sur demande (par courriel)
par Corinne Marechal 10 juil., 2023
Le Sud C'est un endroit qui ressemble à la Louisiane À l'Italie Il y a du linge étendu sur la terrasse Et c'est joli On dirait le Sud Le temps dure longtemps Et la vie sûrement Plus d'un million d'années Et toujours en été Il y a plein d'enfants qui se roulent sur la pelouse Il y a plein de chiens Il y a même un chat, une tortue, des poissons rouges Il ne manque rien On dirait le Sud Le temps dure longtemps Et la vie sûrement Plus d'un million d'années Et toujours en été Di-di, di-di, di-di, di-di Di-di, di-di, di-di, di-di Di-di, di-di, di-di, di-di Un jour ou l'autre il faudra qu'il y ait la guerre On le sait bien On n'aime pas ça, mais on ne sait pas quoi faire On dit, "c'est le destin" Tant pis pour le Sud C'était pourtant bien On aurait pu vivre Plus d'un million d'années Et toujours en été Paroliers : Nino Ferrer A écouter : https://www.youtube.com/watch?v=He5dcAOXSY4&ab_channel=NinoFerrer
par Corinne Marechal 10 juil., 2023
Il y a quelque temps, je cherchais une image pour illustrer un regard détendu. J’ai alors pensé à la Joconde de Léonard de Vinci, dont la carte postale a finalement trouvé sa place et me charmait de sa présence sur mon bureau. Et c’est la lecture du livre « Le Miracle de la Pleine Conscience » de Thich Nhat Hanh, et la pratique du « demi -sourire » qu’il propose, qui m’a permis de faire l’association entre le fameux sourire de Mona et son regard si détendu. Ce demi-sourire n’a rien de « retenu » c’est simplement un sourire discret, léger. Pourquoi parle-t-on de pratique ? Chaque jour, on y pense, on le fait et il se passe quelque chose ! il s’agit d’un véritable outil d’homéostasie intérieure. Sur les 30 muscles de notre visage, on en utilise 17 pour sourire. C’est un cadeau que l’on se fait et que l’on fait aux autres. Pour empêcher l’emballement de notre spleen, de nos inquiétudes, de nos ressentiments. Cela détend le visage et ramène en nous la sérénité. Un moyen simple pour faciliter la détente du regard. Expérimentez et Ressentez ! « Lorsque vous vous apercevez que vous êtes irrité, détendez les muscles de votre visage, laissez venir le demi-sourire. Inspirez et expirez calmement, en maintenant le sourire le temps de trois respirations. » Thich Nhat Hanh « J’inspire, je calme mon corps J’expire, je souris M’installant dans le moment présent, Je sais que c’est un moment merveilleux . » Thich Nhat Hanh
par Corinne Marechal 10 juil., 2023
Il n’y a plus aucun doute : on a tout intérêt à privilégier la plus grande obscurité possible pendant notre sommeil. De nombreuses études récentes le démontrent, et ce, aussi bien pendant la sieste que la nuit. S’il y a un grand bonheur en été c’est bien celui de faire la sieste pendant les heures les plus chaudes de la journée. Nous aurions tort de nous en priver tant les bienfaits sont nombreux. La sensation de repos et de plaisir que nous en retirons est largement partagée. De récentes études* révèlent que deux conditions, particulièrement simples à appliquer, peuvent en accroitre les avantages : une durée de 30 minutes minimum (et selon les personnes compter 10 minutes de plus pour l’endormissement) et un masque sur les yeux. Toutes deux présenteraient des bénéfices mesurables sur la mémoire et les fonctions cognitives. « Le fait de dormir avec un bandeau ou un masque sur les yeux favoriserait le sommeil « lent », phase considérée comme la plus réparatrice pour le corps et connue pour son rôle important lorsqu'il s'agit d'augmenter la mémoire. » Car le sommeil favorise la consolidation de la mémoire Des études scientifiques révèlent que les participants ayant porté des masques avaient de meilleures performances d’apprentissage au réveil, une meilleure vitesse de réaction lors de tests de vigilance psychomotrice, et une amélioration de la mémoire épisodique. De fait, la lumière a de nombreuses incidences sur nous, comme celle d’augmenter notre fréquence cardiaque afin de nous permettre d’être plus actifs. D’où l’intérêt à dormir dans l’obscurité pour baisser cette fréquence cardiaque et ainsi permettre au corps de se reposer. Ceci se confirme avec les résultats d’une autre étude révélant que dormir dans un environnement trop éclairé affecte notre capacité à réguler le glucose. En effet, l’échantillon dormant dans une pièce plus éclairée présente le matin une résistance à l’insuline plus élevée Phyllis Zee, cheffe de la division Médecine du sommeil à l’université de Northwestern à Chicago propose un repère : si vous pouvez distinguer les objets dans la pièce dans laquelle vous dormez, c’est que l’obscurité n’est pas suffisante. Et pour y répondre, cette experte des rythmes circadiens préconise également de : - ne pas s’endormir avec une lumière allumée. Si besoin, privilégier des veilleuses à la lumière douce et au niveau du sol, - supprimer les lumière des écrans et LED , trop stimulantes pour le cerveau, - faire en sorte de déplacer le lit afin que le visage soit le plus éloigné des sources directes de lumière extérieure, - utiliser un masque pour les yeux et installer des stores ou rideaux occultants, - débrancher les multiprises aux voyants lumineux, box wifi ou tout appareil électronique dont les diodes sont des sources de lumière. C'est par ailleurs cette obscurité que préconise la méthode du Docteur Bates avec le palming, ou repos des yeux. Il s'agit de couvrir les yeux fermés des paumes des mains. Le but étant de permettre le repos de la rétine et des nerfs optiques de toute stimulation de la lumière. L’énergie de l’été et de sa lumière favorise le lever matinal et le coucher tardif, l’activité débordante, elle génère aussi l’envie de faire la fête, de communiquer. C’est la saison des réunions et des échanges, des barbecues, de la joie et des éclats de rire portés par la musique et la danse. C’est la saison des tablées entres amis ou en famille autour de salades de crudités, de melons et de pastèques. Autant de conditions indispensables pour stimuler notre cerveau afin de favoriser sa régénération neuronale et sa plasticité. Sans oublier un sommeil réparateur de nuit comme de jour... dans la plus grande obscurité possible! * Sources : • https://www.alternativesante.fr/memoire/memoire-benefices-sieste-masquee • https://www.alternativesante.fr/cerveau/vieillissement-l-interconnexion-yeux-cerveau-passee-a-la-loupe • https://www.alternativesante.fr/sommeil/sommeil-le-noir-total-preferable-pour-la-sante • https://jamanetwork.com/journals/jamanetworkopen/fullarticle/2781965 • https://www.feinberg.northwestern.edu/faculty-profiles/az/profile.html?xid=34135 • https://www.infobae.com/fr/2022/04/16/quels-sont-les-conflits-inattendus-dun-bon-sommeil-selon-le-plus-grand-expert-en-regulation-genetique-du-sommeil/ • https://academic.oup.com/sleep/article/45/4/zsac022/6509075 • Center for Sleep and Cognition de la Yong Loo Lin School of Medicine (Singapour) • « Light exposure during sleep impairs cardiometabolic function », Proceedings of the National Academy of Sciences, mars 2022 • « Close the blinds during sleep to protect your health », ScienDaily.com, 14 mars 2022 • Association of Vision Impairment With Cognitive Decline Across Multiple Domains in Older Adults 2021
Flora de Sandro Botticelli
par Corinne Marechal 11 mai, 2023
Eloge du Printemps
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